Né à Genève en 1934, Jean Vuilleumier est engagé, après ses études secondaires, à la rédaction culturelle de la Tribune de Genève. Sa carrière d’écrivain commence en 1968 avec un roman intitulé Le Mal d’Eté. Paraissent ensuite de nombreux romans parmi lesquels Le Combat souterrain (Prix des écrivains de Genève, 1975), L’Écorchement (Prix Eugène Rambert, 1974), Le Simulacre (Prix Schiller, 1978), La Désaffection, La Rémanence.
Ses fictions mettent en scène des représentants de la réalité urbaine actuelle et prennent souvent comme point de départ un fait divers. Derrière des apparences faussement rassurantes apparaît un double inquiétant. Une écriture d’un extrême dépouillement, une technique narrative savante et lapidaire à la fois lui confèrent un style très particulier.
On lui doit aussi des essais consacrés à Georges Haldas ou à l’héritage d’Amiel chez trois romanciers contemporains (Yves Velan, Roger-Louis Junod, Jean-Pierre Monnier) ainsi que des recueils de poèmes en prose.