👉 lire l’interview de C. Maggiori, « Il est capital de sensibiliser à l’âgisme, la discrimination la plus répandue en Suisse » (publication Regards 2020 de la Fondation Leenaards)
Merci pour votre émission. Sans oublier que de nombreuses offres pour les personnes vulnérables (âgée ou pas) n'ont plus eu de soutien bénévole, car la plupart est assuré par des retraités.
Rester à la maison, perdre ses contacts sociaux, perdre sa musculature engendrent de nombreux risques, ne pas pouvoir dire au revoir à ses défunts, les conséquences de cela a-t-il été pensé?
Les Médias ont tendance ont trop tendance à transmettre par la peur et la culpabilité, est-ce vraiment si vendeur que l'on peut tout excuser?
Beaucoup de 65 ans et plus sont très actifs, s'occupant souvent d'un parent et de petits-enfants; Ne devrait-on pas parler de 75 ans et plus et de personnes vulnérables plus jeunes?
Un grand merci à l'intervention de Mme Ménétrey-Savary qui s'exprime avec des phrases qui sont exactement ce que nous ressentons, que nous avons ressenti. MERCI
Est-ce que vous pensez que pour cette deuxième vague les aînés seront moins mis à l'écart et rendus responsables ? Après tout, il me semble que ce sont plutôt les jeunes dans les discos et les bars, les réunions (sportives, amicales et festives sans limite) qui ont plutôt fait que le virus s'en est donné à coeur joie .... alors.... les aînés.... toujours à mettre à l'écart :-).
Une question pour Mme Bezençon, Mme Da Roxa et M. René Goy: il a été question de stigmatisation des seniors, de reconnaître ce qui est vécu par les seniors (Mme Bezençon) et de conditions de possibilités à l'engagement (M. Goy), que pensez-vous que la situation liée au coronavirus que nous vivons actuellement puisse changer à moyen et long terme en matière d'invisibilité et de visibilité des seniors, de ce qu'ils vivent et de la vieillesse de façon générale ?
Pour Mme Marie Da Roxa
Avez-vous eu des retours du personnel des soins à domicile concernant la peur du virus des personnes seules à domicile ? Evidemment ... pouvez vous résumer les attitudes adoptées, les mises en place de "stratégie covid" ? Aides supplénentaires ?
Merci beaucoup
Famille et amis ont réagi dans la plus grande prudence, et suivi l'évolution selon renseignements officiels.
Les témoignages présents, d'ailleurs avant, pendant,après et actuellement se rejoignent, et il y aurait tant d'autres possibilités de se comprendre et s'aider.
La crise économique est perturbante pour les petits retraités...
Bonsoir,
Je souhaite m'adresser à Mme Bezençon :
- avec cette crise sanitaire, avez-vous eu des téléphones de jeunes s'inquiétant pour leurs grands-parents (que faire, comment les rassurer ou autres questions ? Ou plus d'appels de personnes âgées ?
D'avoir le plaisir de constater votre présence, je réalise que j'aurais pu conseiller des personnes pour qu' ils puissent vous contacter ou proposer leur écoute.
Merci
J'ai continué d'accompagner les personnes âgées de mon EMS malgré le COVID et c'était des expériences très riches avec les résidents et l'équipe soignante
Agisme quand tu nous tiens ! Suis surpris par la liberté qu'ont les jeunes de se retrouver, en forêt pour festoyer, alors que moi même ai renoncé délibérément à rencontrer mes petits-enfants, dont l'un avait son anniversaire Je vous l'avoue je trouve
cette situation profondément injuste !
Moi, je laisserai volontiers 6 mois de ma vie pour vivre cette 2e vague sans confinement, mais pour profiter de la vie, voir mes petits-enfants, ma femme en EMS. Après tout, ce sont les vieux qui paient la facture... alors laissez-nous disposer de notre propre vie, nous sommes infantilisés...
La réaction de nos enfants a été immédiate lorsqu'en mars dernier l'arrivée du virus a bouleversé la vie de tous. Nous concernant ; suppression de confier les petits-enfants comme habituellement, notre approvisionnement apporté à domicile et plus de contact physique. Pour ma part, ce dernier point est le plus difficile à supporter....ne pas se sentir libre de pouvoir embrasser ses enfants et petits-enfants.... Je me suis sentie quelque peu stigmatisée par certains regards lorsqu'après plusieurs semaines de confinement je reprenais le cours de ma vie en me rendant moi-même au marché paysan du coin. Côté positif : j'ai appris à utiliser mon portable pour effectuer des achats aux différents points de vente des paysans locaux. Zoom ou skype sont devenus des mots familiers. Dans mon village, j'ai pu faire la constatation que chaque senior a pu bénéficier d'un soutien logistique de la part, soit de membres de leur famille, d'un voisin ou de bénévoles s'annonçant pour un service quelconque. C'est ce que je veux retenir de cette période instable que nous vivons.
Pour moi, le COVID a représenté (et représente encore) une stigmatisation beaucoup trop importante d’une catégorie de personnes (les « ainés »). Cela m’a fait pensé au Sida lorsque c’était les homosexuels qui étaient mis au ban de la société. Que dire lorsque vos propres enfants « pour votre bien » (un terme qui me fait bondir chaque fois car « pour mon bien » je me débrouille très bien seule) vous mettent à l’écart (alors que le reste de l’année nous sommes présents lorsqu’il faut rendre service et prendre en charge les petits enfants par exemple).
A savoir que je suis encore active dans le monde du travail (spécialiste RH) et que travaillant dans une entreprise agroalimentaire j’ai été au bureau tous les jours sans aucune crainte. Alors pour moi, cette mise à l’écart de la part de ma descendance (alors que mon patron m’a traité comme d’habitude) a été d’autant plus difficile à accepter.
Tout est bien sûr maintenant rentré dans l’ordre et nous avons à nouveau de très bonnes relations familiales...un vrai soulagement.
Cette pandémie est un bon indicateur du degré de solidarité intergénérationnelle. Espérons que la 2e vague mène à encore plus de solidarité et que des nouveaux liens d'entraide se créent!