La première équipe lauréate est coordonnée par la docteur ès sciences Marisa Jaconi, du laboratoire de biologie du vieillissement des HUG. En collaboration avec la biochimiste Prisca Zammaretti, docteur ès sciences à l’EPFL, et Jean-Paul Vallée, professeur boursier du Fonds National au département de radiologie et d’informatique médicale des HUG, elle va s’efforcer de mettre au point une technique permettant de réparer le cœur après un infarctus. Grâce à des sortes de «pansements cardiaques» contenant des cellules souches destinées à remplacer les cellules abîmées par l’infarctus, Marisa Jaconi et ses collègues espèrent redonner au cœur malade — en l’occurrence celui de rats — une nouvelle fonctionnalité. Pour cela, les chercheurs vont insérer leurs cellules souches dans des matrices spéciales biodégradables. Ils suivront ensuite le développement et la diffusion des cellules souches, appelées à se transformer aussi bien en cellules cardiaques qu’en nouveaux vaisseaux, grâce à une technique de vidéo-imagerie innovante. Cette approche originale, si elle aboutit, permettra non seulement dans le futur de réparer les cœurs malades, mais aussi d’offrir une nouvelle option pour le traitement du diabète ou de certaines maladies dégénératives du cerveau comme Parkinson ou Alzheimer.