La qualité de vie des personnes âgées est étroitement liée à la santé, mais aussi à des facteurs psychosociaux et environnementaux. Parce qu’elle peut évoluer au cours du temps, il est primordial de mieux comprendre quels facteurs se détériorent avec l’âge, quelles sont les causes de ces changements, ainsi que les tendances susceptibles de marquer les
années à venir. Ce projet a pour objectif de décrire et analyser l’évolution sur cinq ans de la perception de leur qualité de vie par les personnes âgées vivant à domicile ; il vise aussi à établir une comparaison de la qualité de vie des personnes nées avant la Seconde Guerre mondiale, pendant la guerre et durant les premières années du baby-boom.
L’équipe de recherche va mener une étude épidémiologique longitudinale dans le cadre de la cohorte lausannoise Lc65+, consacrée à l’étude de la fragilisation des personnes âgées résidant dans la ville de Lausanne. Le projet repose à la fois sur les données recueillies depuis 2004 et sur une mesure multidimensionnelle de la qualité de vie en 2011 et 2016, réalisée en complément du suivi habituel de la cohorte.
Les résultats attendus, obtenus sur un large échantillon représentatif de la population lausannoise, permettront de détailler l’évolution des différentes composantes de la qualité de vie, un aspect rarement étudié à ce jour. Ce projet permettra aussi d’anticiper des tendances temporelles en comparant les réponses données – à âge égal – en 2011 et en 2016. La participation d’un partenaire du terrain permettra de favoriser la diffusion des résultats et leur intégration dans des interventions adaptées aux besoins des prochaines générations de personnes âgées.
L’originalité de ce projet réside dans le regard multidimensionnel qui est porté – depuis le monde médical – sur la notion de qualité de vie des personnes âgées.
Le Jury