La participation à la vie sociale peut s’exprimer de diverses manières : poursuite d’une activité professionnelle après l’âge de la retraite, engagement dans des activités bénévoles ou encore aide fournie au sein de la famille ou du voisinage. Quelle que soit sa forme, la participation sociale est l’occasion d’utiliser ou de transmettre compétences et savoir-faire ; elle est jugée par les seniors comme étant une dimension substantielle de leur qualité de vie. Cependant, peu d’études se sont penchées sur les modalités qui peuvent rendre cet engagement plus ou moins favorable pour la qualité de vie.
Les hypothèses formulées dans le cadre de cette étude sont, d’une part, que l’engagement social influence positivement la qualité de vie. Et d’autre part, que la cessation d’un tel engagement, parfois liée aux contraintes de l’activité elle-même, est un facteur négatif pour la qualité de vie.
Cette étude – conduite au sein d’un échantillon d’environ 2000 seniors lausannois vivant à leur domicile et participant à l’étude Lausanne cohorte 65+ (Lc65+) – repose sur des méthodes mixtes. Tout d’abord, des analyses quantitatives examineront l’association entre l’évolution de la participation sociale (mesurée en 2011 et 2016) et l’évolution de la qualité de vie. Ensuite, des groupes de discussion avec des participants volontaires permettront d’investiguer les mécanismes par lesquels la participation sociale influence la qualité de vie.
Les résultats de ce projet de recherche pourront soutenir la promotion de la participation sociale auprès des seniors, menée par les acteurs du terrain. Ils visent également à orienter les conditions-cadres et modalités des activités rémunérées et bénévoles, en permettant de lever les obstacles identifés et en répondant aux souhaits formulés par les participants.
Les résultats de cette recherche sont susceptibles de stimuler des opportunités de participation sociale qui soient favorables non seulement aux seniors, mais aussi à l’ensemble de la société.