Plus d’un tiers des jeunes adultes en Suisse souffriraient de symptômes dépressifs au sens large, selon un rapport de l’Observatoire suisse de la santé. Parmi les facteurs de risque qui peuvent conduire à des symptômes anxieux ou dépressifs à l’adolescence se trouve la réactivité au stress.
La méditation en pleine conscience (attention ancrée sur l’instant présent) pourrait aider à réguler les émotions en agissant sur certains réseaux cérébraux. Pour tester leur hypothèse, l’équipe de cliniciens-chercheurs pilotée par la Dre Camille Piguet (UNIGE) – en collaboration avec le Dr Paul Klauser (CHUV-UNIL) et le Dr Arnaud Merglen (UNIGE-HUG) va proposer à des adolescents souffrant d’anxiété un entraînement à la méditation en pleine conscience.
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La plupart des études socio-démographiques récentes prédisent qu’un quart des femmes nées en Suisse après 2013 atteindra l’âge de 100 ans, tandis que les hommes se rapprocheront d’un tel niveau de longévité. Face à ces évolutions démographiques, réussir à freiner le déclin cognitif dû au vieillissement représente un enjeu sociétal majeur.
Avec ce projet alliant épidémiologie sociale, neurosciences cognitives et psychologie, cette équipe de chercheurs – pilotée par la Dre Silvia Stringhini (IUMSP), aux côtés du Pr Bogdan Draganski (CHUV) et du Pr Matthias Kliegel (UNIGE) – a pour ambition d’évaluer s’il existe dans notre population une corrélation entre le déclin cognitif et les conditions socio-économiques vécues de l’enfance à l’âge adulte.
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