Chef de clinique au Service d’immunologie et allergie (CHUV)
Michel Obeid a suivi un double cursus MD-PhD à Paris entre les Universités Paris Descartes et Paris Orsay. Il s’intéresse très tôt à l’immunothérapie contre le cancer. Cela le conduit à travailler, pendant sa thèse, sur l’identification d’une nouvelle approche d’immunothérapie contre le cancer fondée sur la génération d’une nouvelle forme de mort cellulaire immunogène capable de déclencher, in vivo, une forte immunité antitumorale.
Il poursuit ses recherches en caractérisant moléculairement, et pour la toute première fois, les grands mécanismes cellulaires dictant la mort cellulaire immunogène. Ces travaux débouchent sur des articles, dont il est le premier auteur, qui seront publiés dans les meilleurs journaux médico-scientifiques, tels que Nature Medicine, Immunological Reviews, The Journal of Immunology, Cell Death Differentiation et Cancer Research. Ses résultats lui valent plusieurs distinctions, dont celle attribuée aux plus grandes avancées françaises en biologie par l’Académie française des sciences. Il continue ses travaux aux Etats-Unis afin de développer une thérapie ciblée capable de déclencher cette « vaccination in-situ » d’une manière sélective dans les tumeurs, sans aucune manipulation ex vivo.
Il poursuit ensuite sa spécialité en oncologie médicale au CHUV, puis en immunologie clinique, dans le but d’acquérir une double compétence dans cette nouvelle discipline qu’est l’immuno-oncologie. Cette année, il a proposé une approche personnalisée pour le traitement des effets indésirables réfractaires induits par les immunothérapies du cancer, en se fondant sur la nature de l’infiltrat immun de chaque patient. Cela a débouché sur des publications dans des revues spécialisées de très haut niveau, comme The Lancet Oncology, The Journal for Immunotherapy of Cancer et Nature Reviews Clinical Oncology, dont le Dr Michel Obeid est le dernier auteur.
Avec la Bourse Junior Clinical Scientist, je souhaite faire avancer ma carrière académique tout en poursuivant ma recherche, afin de développer une nouvelle génération d'inhibiteurs de point de contrôle immunitaire (ICI) et d’identifier des nouveaux biomarqueurs prédicteurs de la bonne réponse et de la toxicité aux ICI.
