« Multidiplômée de la Haute école de musique de Genève alors qu’elle n’est entrée au contact de la culture musicale européenne qu’à l’âge de 17 ans, Nandingua Bayarbaatar unit ses pratiques du violon et de la direction d’orchestre au plus haut niveau d’engagement et de professionnalisme, attentive aux dynamiques humaines comme aux spécificités musicales des ensembles qu’elle conduit. Riche d’une expérience déjà nourrie du podium, mais qu’elle désire aujourd’hui enrichir, elle s’attache – et y parvient ! – à transmettre sa passion avec une énergie qui jaillit de son geste aussi bien que des musicien·ne·s qu’elle dirige. »
Nandingua Bayarbaatar est une cheffe d’orchestre et violoniste née en Mongolie. À seulement 17 ans, elle part à la découverte de la culture musicale européenne. Son expérience de violoniste et son amour pour la musique orchestrale l’amènent naturellement vers la direction d’orchestre, discipline dans laquelle elle obtient un master en 2022, dans la classe de Laurent Gay. Actuellement en deuxième Master spécialisé en violon baroque à la Haute École de musique de Genève (HEM), elle a également obtenu un diplôme d’études musicales au Conservatoire de Lyon, ainsi qu’un Bachelor à la HEM de Genève, dans la classe de Tedi Papavrami.
Demi-finaliste du concours de direction d’orchestre Giancarlo Facchinetti, elle a reçu le prix de l’Association genevoise des femmes diplômées des universités (AGDFU) lors de son récital de fin de Master, récompensant une jeune femme dans un domaine majoritairement masculin. Elle a suivi des master class avec Domingo Hindoyan et Johannes Schlaefli, notamment avec le Kammerorchester Basel. Elle a été assistante aux côtés de Jean Deroyer lors d’un ciné-concert, et avec Titus Engel à l’Opéra de Lyon. Elle a été invitée à diriger des orchestres tels que l’AVS Philharmonie, l’Orchestre des Pays de Savoie ou l’Orchestre de Chambre de Genève pour des projets innovants comme un hip-Hop symphonique, qu’elle remontera en 2026. Invitée par le festival Les Inoubliables, elle dirigera prochainement l’opéra Les Naufrageurs d’Ethel Smyth.
